Présentée par CBC/Radio-Canada, l’exposition Leonard Cohen : Une brèche en toute chose/A Crack in Everything est inscrite dans la programmation officielle des activités du 375e anniversaire de Montréal. Inspirée de l’univers, des grands thèmes de la vie et de l’œuvre de Leonard Cohen, elle est la première exposition à être entièrement consacrée à l’imaginaire et à l’héritage de cette icône planétaire montréalaise, grand auteur-compositeur et homme de lettres.
Leonard Cohen
Une brèche en toute chose/A Crack in Everything
L’œuvre d’une vie revisitée par l’art contemporain
Véritable exposition multidisciplinaire où se mélangent arts visuels, réalité virtuelle, installations, performances, musique et écriture, Leonard Cohen – Une brèche en toute chose / A Crack in Everything propose au public des oeuvres inédites expressément commandées par le MAC, et conçues par des artistes locaux et internationaux qui se sont inspirés de la vie de Leonard Cohen, de son oeuvre et de son héritage artistique.
Une exposition à voir et à écouter
En plus des œuvres qui seront créées spécialement pour Leonard Cohen – Une brèche en toute chose / A Crack in Everything, l’exposition comprendra des environnements multimédias novateurs dans lesquels seront reprises et interprétées les chansons de Cohen, et seront examinés ses documents d’archives (écrits, dessins et enregistrements produits sur une période de cinquante ans).
Six salles sont consacrées à la célébration critique, à l’hommage affectueux et, un an après son décès, à la commémoration paisible d’une grande réussite artistique et d’une vie inspirante.
Romancier, poète et auteur-compositeur-interprète montréalais de réputation internationale qui a inspiré des générations d’écrivains, de musiciens et d’artistes, Cohen est un extraordinaire poète de la tristesse et de la condition humaine qui a exprimé ce que signifie le fait d’être vraiment sensible aux complexités et aux désirs à la fois du corps et de l’esprit.
La pensée, l’écriture et la musique de Leonard Cohen sont aussi belles que désespérantes. Pendant des décennies, le romancier, poète et auteur-compositeur-interprète nous a livré un monde de mélancolie mais aussi des observations profondes sur l’état du cœur humain. Avec autant de gravité que de grâce, il s’est forgé un langage remarquablement inventif et singulier, manifestant à la fois une spiritualité exaltée et une sexualité toute terrestre. À l’instrument émoussé qu’était son illustre voix — «une corne de brume en velours», profonde et caverneuse — et plus récemment, aux chuchotements râpeux proches de la psalmodie, il a donné de belles mélodies et des arrangements simples qui trahissent une grande intelligence musicale. Son entrelacement du sacré et du profane, du mystère et de l’accessibilité, a été une combinaison si formidable qu’elle s’est gravée dans notre mémoire.
Quand nous avons eu l’idée de cette exposition, nous sommes d’abord allés chercher l’accord de Leonard Cohen qui a tout de suite été ravi de ce projet et de l’angle qu’on lui proposait. Dans le contexte récent de sa mort, notre exposition prend un sens nouveau. Elle devient aussi un hommage à cette icône planétaire.
John Zeppetelli, directeur général et conservateur en chef du MAC