L’exposition Le temps sous toutes ses formes est le couronnement d’un projet éducatif qui s’est déroulé sur toute l’année scolaire et qui a rejoint plus de 500 élèves du niveau primaire de l’île de Montréal.
Une visite au Musée a d’abord servi de déclencheur au processus de création des jeunes. L’observation de la vingtaine d’œuvres de la Collection réunies dans l’exposition Car le temps est la plus longue distance entre deux endroits leur a permis de sonder toute la profondeur de la thématique du temps en art contemporain. Par exemple, ils ont découvert que pour certains artistes, le temps constitue le sujet de l’œuvre, alors que pour d’autres, il est une composante déterminante dans son élaboration. Puis, ils se sont interrogés : de quel temps les artistes nous parlent-ils ? Du passé, du temps cyclique, du temps linéaire ?
À la suite de cette visite, accompagnés de leurs spécialistes en arts plastiques, les élèves ont entamé une exploration dont ils nous livrent ici les résultats. La diversité des symboles utilisés — engrenage, sablier, cadran, horloge, arbre, capsule temporelle — ainsi que l’éventail des disciplines — sculpture, installation, peinture, dessin et vidéo — témoignent de la richesse de leurs réponses à cette question toute simple : comment représenter le temps ?
Quatorze écoles de trois commissions scolaires ont participé au projet Le temps sous toutes ses formes. Organisé par le Musée d’art contemporain de Montréal, celui-ci s’inscrit dans le cadre des pratiques artistiques et culturelles d’Une école montréalaise pour tous (ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur).